ISSS, LES AMOURS ONT BESOIN DE VOUS
ISSS, pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont les initiales d'Ingrid Sabatier et de Stéphane Schwartz, le couple le plus glamour de l'architecture parisienne ! Je les ai rencontré tous les deux à peu près à la même époque, il y a près de trois ans, par l'intermédiaire de Clémence. Eux-mêmes venaient juste de se rencontrer et il était évident aux regards qu'ils se jetaient l'un à l'autre que ça allait durer. Le temps n'a pas trahi cette première impression.
Les deux amoureux ont de suite été adoptés par les habitués du Trucmush, et c'est avec plaisir que je me suis rendu chez Stéphane en Autriche pour le nouvel an 2009. De la neige, un peu de goulash, beaucoup de rhum, une sortie remarquée et un doux prélassement dans un jacuzzi en plein air par moins des broutilles plus tard, la messe était dite : ces deux-là faisaient déjà partie de la famille... (C'est d'ailleurs eux qui ont eu la bienveillance d'héberger mon pot de départ il y a bientôt un an de cela !)
Depuis six mois, les loulous tentent de lever des fonds pour mener à bien un projet un peu fou, une recherche architecturale sur trois continents, un an et demi et la ville informelle. Ce projet doit les mener à Istanboul, Berlin et Bombay : trois urbanisations, trois cultures, trois couleurs. Ils ont déjà réussi à toucher quelques bourses mais cela ne suffit pas, ils ont donc fait un appel aux dons sur leur site internet : http://isssresearch.com/ . Je n'ai malheureusement pas les moyens de jouer au père Noël cette année, la route aura bientôt sucé mes dernières économies et il me reste encore une grande aventure à vivre avant de mettre le cap sur Paris, un boulot pesant, une formation inévitable et des cours de cantonais... Je fais donc passer le message : donnez si vous le pouvez. Et si vous n'avez rien à offrir, faites tout de même passer le mot, on ne sait jamais. Si je n'étais pas enfermé dans une quête nombriliste, j'aurais bien fait un appel aux dons également, ça m'aurait permis d'éviter la rash, le travail à la ferme et l'humiliation que je vis aujourd'hui à la ville. Melbourne me secoue les plumes, me lessive le crâne et me laisse avec trois fois rien à la fin de la semaine... Chaque me coûte de l'argent, même les jours où je travaille - un retour à la ferme est donc inéluctable.
Pour éviter aux amoureux pareilles mésaventures, pensez à eux. Merci !