FAINEANTISE
J'ai beau savoir que je dois écrire un long article sur Hong Kong, je trouve quelque chose d'autre à faire. Je m'imagine un texte de six pages, dense et détaillé, un texte qui me prendrait facilement trois bonnes heures de travail ; je n'ai pas la force de m'y mettre dans l'immédiat.
Je suis rentré d'Hong Kong complètement lessivé, j'y ai très mal dormi et j'ai marché d'un bout à l'autre de l'île dans un froid usant. J'étais transi de froid mais je n'ai pas souhaité acheté de pull, j'avais décidé de faire avec ma veste et c'est tout. J'ai déjà cinq pulls à Taipei et je n'en ai pas besoin d'autant. Deux auraient largement suffit. Il aurait été idiot d'en acheter un sixième pour trois jours, avant qu'il ne moisisse sur une étagère.
Le fait d'avoir acheté mon billet sur un coup de tête m'a valu de dormir dans trois guesthouses différentes en quatre nuits. Chaque matin, je devais déménager mes quelques affaires d'un lieu à un autre, attendre que ma chambre soit prête ou libre - ce qui rarement le cas de bonne heure -, ou décider de me trimballer mon sac toute la journée sur le dos. C'est un gaspillage d'énergie et de temps que je regrette, mais c'était ça ou je mettais le prix pour un bon hôtel. J'ai préféré faire des économies, qui sait de quoi demain sera fait.
La batterie de mon téléphone m'a laché au milieu de mon séjour hongkongais, je n'avais donc plus de réveil. Quand j'ai dû respecter l'horaire de rendez-vous qu'on s'était donné avec les canadiens, je n'ai quasiment pas dormi de la nuit, toujours à l'affut du temps qui passe, allumant mon ordinateur toutes les demi-heures afin de vérifier que je n'étais pas en retard. La dernière nuit, j'ai refusé de laisser une caution à la patronne, j'étais à cours de liquide. Pour le coup, j'ai dû lui rendre les clefs la veille au soir et dormir la porte ouverte (enfin fermée mais pas verrouillée). Je devais prendre l'avion au petit matin, son bureau était au 13ème étage de la Mirador Mansion alors que je dormais au 7ème... bref, j'ai fermé les yeux mais le sommeil n'était pas bien profond. Et encore moins réparateur.
Bus, avion, bus, bus et retour chez moi, je me suis effondré sur mon lit. Le lendemain n'a pas été bien plus productif : je sorti courir, je suis allé mangé et... je me suis de nouveau effondré sur mon lit. Je suis tout de même sorti de ma torpeur pour taper Pensée Fugace dont il existait un brouillon griffonné à Hong Kong même. Je suis sorti boire une bière, regarder un match de Premier League et je suis rentré dormir, again.
Je commence à peine à retrouver des forces et je m'attaquerais sans doute à la desciption minutieuse de mon périple à Hong Kong dans la semaine, mais pas aujourd'hui, j'ai un poil dans la main. Je me contente de ces quelques mots avant de sortir jouer aux hommes sociables. Un peu de vin et de saucisson corse devrait me remettre sur pied.
A force de bouger dans tous les sens, je me rends compte que je n'ai plus dix-huit ans ! Je récupère moins vite et j'ai besoin de me poser un jour ou deux après pareille expérience. Le corps réclame une attitude plus casanière que je ne suis pas près de lui offrir. Après tout, c'est moi qui décide... si je veux bien faire l'impasse sur l'effort intellectuel, il est hors de question que je m'enferme et je dorme une semaine durant. La vie se trouve à l'extérieure, hors de ces murs. Aujourd'hui le soleil a tenté de franchir les nuages, ce qu'il a réussi par intermittence. La température est montée de quelques degrés bienvenues, je m'en vais en profiter ! Les Milles Facettes de Hong Kong mûrissent dans ma tête, avant de voir le jour sur le blog. J'essaierai de faire au plus vite, mais ça dépendra quand même du poil que j'ai dans la main : soit je le rase et c'est pour bientôt, soit je fais avec, et ça prendra plus de temps !
Je suis rentré d'Hong Kong complètement lessivé, j'y ai très mal dormi et j'ai marché d'un bout à l'autre de l'île dans un froid usant. J'étais transi de froid mais je n'ai pas souhaité acheté de pull, j'avais décidé de faire avec ma veste et c'est tout. J'ai déjà cinq pulls à Taipei et je n'en ai pas besoin d'autant. Deux auraient largement suffit. Il aurait été idiot d'en acheter un sixième pour trois jours, avant qu'il ne moisisse sur une étagère.
Le fait d'avoir acheté mon billet sur un coup de tête m'a valu de dormir dans trois guesthouses différentes en quatre nuits. Chaque matin, je devais déménager mes quelques affaires d'un lieu à un autre, attendre que ma chambre soit prête ou libre - ce qui rarement le cas de bonne heure -, ou décider de me trimballer mon sac toute la journée sur le dos. C'est un gaspillage d'énergie et de temps que je regrette, mais c'était ça ou je mettais le prix pour un bon hôtel. J'ai préféré faire des économies, qui sait de quoi demain sera fait.
La batterie de mon téléphone m'a laché au milieu de mon séjour hongkongais, je n'avais donc plus de réveil. Quand j'ai dû respecter l'horaire de rendez-vous qu'on s'était donné avec les canadiens, je n'ai quasiment pas dormi de la nuit, toujours à l'affut du temps qui passe, allumant mon ordinateur toutes les demi-heures afin de vérifier que je n'étais pas en retard. La dernière nuit, j'ai refusé de laisser une caution à la patronne, j'étais à cours de liquide. Pour le coup, j'ai dû lui rendre les clefs la veille au soir et dormir la porte ouverte (enfin fermée mais pas verrouillée). Je devais prendre l'avion au petit matin, son bureau était au 13ème étage de la Mirador Mansion alors que je dormais au 7ème... bref, j'ai fermé les yeux mais le sommeil n'était pas bien profond. Et encore moins réparateur.
Bus, avion, bus, bus et retour chez moi, je me suis effondré sur mon lit. Le lendemain n'a pas été bien plus productif : je sorti courir, je suis allé mangé et... je me suis de nouveau effondré sur mon lit. Je suis tout de même sorti de ma torpeur pour taper Pensée Fugace dont il existait un brouillon griffonné à Hong Kong même. Je suis sorti boire une bière, regarder un match de Premier League et je suis rentré dormir, again.
Je commence à peine à retrouver des forces et je m'attaquerais sans doute à la desciption minutieuse de mon périple à Hong Kong dans la semaine, mais pas aujourd'hui, j'ai un poil dans la main. Je me contente de ces quelques mots avant de sortir jouer aux hommes sociables. Un peu de vin et de saucisson corse devrait me remettre sur pied.
A force de bouger dans tous les sens, je me rends compte que je n'ai plus dix-huit ans ! Je récupère moins vite et j'ai besoin de me poser un jour ou deux après pareille expérience. Le corps réclame une attitude plus casanière que je ne suis pas près de lui offrir. Après tout, c'est moi qui décide... si je veux bien faire l'impasse sur l'effort intellectuel, il est hors de question que je m'enferme et je dorme une semaine durant. La vie se trouve à l'extérieure, hors de ces murs. Aujourd'hui le soleil a tenté de franchir les nuages, ce qu'il a réussi par intermittence. La température est montée de quelques degrés bienvenues, je m'en vais en profiter ! Les Milles Facettes de Hong Kong mûrissent dans ma tête, avant de voir le jour sur le blog. J'essaierai de faire au plus vite, mais ça dépendra quand même du poil que j'ai dans la main : soit je le rase et c'est pour bientôt, soit je fais avec, et ça prendra plus de temps !